Bad’Girls

Ce sont deux filles qui ont un rêve. Celui de devenir des championnes dans leur discipline qui est le badminton. Elles s’y adonnent corps et âmes.
C’est il y a trois ans qu’elles ont commencé à prendre sérieusement les choses en main. Successivement, elles ont transpiré durant les entraînements pour intégrer les Cadres vaudois et actuellement évoluer au sein des Cadres suisses en représentant notre pays lors de compétitions internationales.
Mis à part la fierté paternelle que je ne cache pas, elles ont toute mon admiration. Car la vie d’une sportive à ce niveau n’est pas seulement remplie d’entraînements quotidiens, voir bi-quotidiens, et de compétitions tout au long de l’année, même pendant les vacances scolaires. C’est aussi trouver le temps et la motivation pour travailler pour l’école. Notre système scolaire suisse entend que tous les enfants doivent suivre le même parcours et ne prévoit pas d’allègement aux attentes. Pas non plus pour des jeunes filles qui évoluent sous un régime de sport-études.
C’est grâce à un entourage de qualité et un soutien avec beaucoup de gentillesse que ce parcours est possible et visiblement couronné de succès.

Dans la vie des deux adolescentes, il n’est parfois pas facile d’intégrer et de se tenir fidèlement aux moyens qui rendent ce rythme possible et supportable. Sans prétendre à la perfection, le sérieux pendant les entraînements, une hygiène alimentaire adéquate, un sommeil de qualité et en quantité suffisante sont primordiaux. L’humilité et l’écoute envers les conseillers, la discipline et les sacrifices font le pain quotidien de tous ceux qui veulent vivre leur passion en la poussant jusqu’aux plus hautes sphères.

Ces quelques pages à leur attention sont un moyen de les féliciter, et peut-être, au travers de ce qu’elles font, peuvent-elles motiver d’autres personnes à persister dans ce qui pour elles est important. En tous les cas, c’est une dédicace à tous ceux qui y participent par leur contribution quelle qu’elle soit.

C’est excitant, difficile et parfois dur. Mais c’est toujours pour le plaisir. Le plaisir d’avoir l’impression de faire ce pourquoi on s’est levé le matin.

Ainsi, elles sont arrivées à être connues et ont aussi eu le plaisir de paraître dans différents articles parmi les journaux, pour reconnaître leurs propres performances mais aussi pour relater les aventures des équipes au sein desquelles elles se battent avec solidarité. Elles ont actuellement l’âge et le niveau où elles apprennent de s’occuper des relations et de la planification, car les moyens nécessaires commencent à dépasser ceux des parents seuls. C’est alors que les sponsors et les fondations de soutien rentrent en jeu. C’est un échange où elles mettent à disposition leur image pour des sociétés qui aimeraient s’afficher à travers leurs efforts. A ces fins, vous pouvez trouver dans ces pages, leur dossier et un historique tenu à jour, à travers lequel vous pouvez les suivre.

Alors je vous souhaite bonne lecture et j’espère qu’elles peuvent compter sur votre bon augure.